Renault doit réduire 15 000 emplois à travers le monde dans le cadre d’un programme de «transformation» de trois ans. Un troisième (4 600) des emplois sera réduit en France, «plus de 10 000» étant perdus dans le reste des opérations mondiales de Renault.
Le PDG de l’entreprise, Clotilde Delbos, a déclaré que la firme “regarderait de quelque manière que ce soit, sans tabous”, lorsqu’ils effectueraient les coupes, la société citant «la crise majeure confrontée à l’industrie automobile et à l’urgence de la transition écologique» comme comme Il a annoncé les licenciements.
Renault et Nissan subissent de lourdes pertes en 2020
Renault a également attiré l’attention sur ses «difficultés» préexistantes, notamment la perte de figure de proue et présidente de l’alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, tandis que Nissan en difficulté a vu Renault émettre un profit alertant à la fin de l’année dernière.
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Les difficultés préexistantes du constructeur automobile français auront été encore beaucoup plus fortement mise en évidence par la pandémie mondiale du coronavirus, qui a vu les outils d’usine et les lignes de production étroites à des dépenses énormes, avec une évaporation simultanée des activités de vente au détail et des ventes aggraver ces coûts.
Renault, qui appartient à 15% par le gouvernement français, emploie actuellement environ 180 000 dans le monde, les coupes représentant une baisse de 8% en nombre.
D’autres lecteurs d’efficacité comprennent une réduction du nombre de plates-formes automobiles que l’entreprise utilise, de 12 à 4, ainsi qu’un lecteur de produits qui verra 22 nouveaux lancements de modèles au cours des trois prochaines années, ainsi que «moins de diversité dans les véhicules».
La société réduira également la production mondiale de 700 000 automobiles d’ici 2024, tout en arrêtant des extensions planifiées au Maroc et en Roumanie. Une consultation avec ses usines Douai et Maubeuge en France, faisant allusion à la possibilité d’une fermeture car elle cherche à créer un centre de compétence unique pour les voitures électriques, commencera également.
L’avenir du bras de la voiture de sport Alpine, quant à lui, est également dans le doute, après que Renault a déclaré qu’elle “ouvrirait une réflexion sur la reconversion” de l’usine de Dieppe qui ferait l’A110, une fois que la production du coupé a terminé.
Jean-Dominique Senard, président du conseil d’administration de Renault, a déclaré que les coupes sont «fondamentales pour s’assurer que la durabilité de l’entreprise et son développement à long terme».
Senard a ajouté: “Nous sommes pleinement conscients de notre responsabilité et l’amélioration prévue ne peut être obtenue qu’en respect pour tous les parties prenantes de notre groupe et par le dialogue social exemplaire.”
Que faites-vous des problèmes actuels de Renault? Faites-nous savoir dans les commentaires ci-dessous …